La tourtière (ou pâté à la viande ?)
La tourtière est un grand classique. C’est un plat en croûte, une tourte, à base de viande hachée. Souvent, on y retrouve un mélange de plusieurs viandes comme le porc, le boeuf ou encore le veau.
Attention, il y a un grand débat autour de ce plat. Selon la région dans laquelle vous vous trouvez, c’est soit une tourtière, soit un pâté à la viande. Toutefois, si vous coupez votre viande en petits cubes et que vous ajoutez des cubes de pommes de terre, vous aurez préparé une « tourtière du Lac-Saint-Jean ». Des spécialistes curieux se sont penchés sur la question.
Au Québec, certains dégustent ce mets avec de la moutarde… ou du ketchup. Oui, comme avec le pâté chinois. C’est à essayer !
Voici une recette de tourtière.
Le cipaille
Peu connu et rarement servi dans les restaurants montréalais, le cipaille (ou cipâte, parfois même appelé six-pâtes) est un trésor culinaire transmis de génération en génération au Québec. Ce plat traditionnel est originaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, mais pour la petite histoire, il trouve ses racines en Angleterre, où son nom dérive de l’anglicisme sea pie.
La grande différence avec les tourtières, c’est le type de viande. Le cipaille est généralement préparé à base de viandes sauvages (et fortes en goût), comme le chevreuil, l’orignal, le lièvre ou la perdrix.
Ce pâté de viandes mijote lentement pendant plusieurs heures. Il faudra vous armer de patience, le temps de cuisson est de plusieurs heures. Mais le résultat en vaut la chandelle. C’est un coup à impressionner vos amis québécois !
Voici une recette appétissante.
Le ragoût de boulettes
Le ragoût de boulettes est un autre plat traditionnel qu’on retrouve dans de nombreuses familles à Noël, et aussi tout le reste de l’année. Comme son nom l’indique, il s’agit de boulettes de viande en sauce, à accompagner de pommes de terre ou de tout autre légume qui vous fait envie (et qui fonctionne bien avec la sauce). Le plat connaît de nombreuses variantes, mais il était à l’origine préparé à base de porc. Voici une recette.
Dinde rôtie (ou farcie)
La dinde est un grand classique de Noël, on la retrouve un peu partout sur la planète. Au Québec, la dinde farcie a une tout autre allure que sa version hexagonale, mais elle reste tout aussi emblématique des grandes retrouvailles familiales. Les Québécois y ajoutent souvent une touche locale, et aiment mélanger les saveurs. Pourquoi ne pas revisiter ce classique avec des canneberges et du sirop d’érable ? Cette version originale sent bon les traditions d’ici !
Le sucre à la crème et le fudge
Au Québec, on retrouve beaucoup la bûche en dessert de Noël. Toutefois, il y a bien une ou deux confiseries typiques qui s’imposent sur les tablées. Le sucre à la crème est le grand classique, un doux son aux oreilles pour les bouches sucrées. Voici une recette à suivre. Sortez le sucre, la cassonade, la crème, la vanille, et le bon vieux sirop d’érable. On vous aura prévenu, « c’est cochon !“
Et l’une des choses les plus sucrées qu’il m’ait été donné de goûter, c’est le fudge. C’est du beurre, du lait concentré sucré et du chocolat. Mais ce dessert existe toutes sortes de saveurs, comme le caramel, le café les biscuits Oréo, et même la noix de coco ! C’est selon vos goûts. Vous pouvez également l’agrémenter de noix, par exemple. Voici la recette.
Le pain sandwich
On vous le propose quand même parce qu’il est traditionnel, mais il est de moins en moins populaire. La plupart des Québécois le citeront comme un classique, mais pas toujours comme un bon souvenir. Le pain-sandwich est réalisé à base de pain tranché, mais tranché sur la longueur. Vous trouverez le pain adapté dans les boulangeries et les épiceries pendant la période des fêtes. Vous pouvez en trouver ici.
Ce plat est généralement constitué de trois étages, et chaque famille l’agrémente selon ses envies (oeufs, saumon, jambon, poulet, fromage à tartiner). Vous trouverez une recette plutôt alléchante ici.
